07/10/2013
Recherche Innovation

Les perturbateurs endocriniens courent toujours

Un rapport du
gouvernement sur les perturbateurs endocriniens prévoit de tester 5
substances par an sur trois ans... Et pourquoi pas les 800 substances
suspectées par l'OMS en quelques mois ? Antidote Europe fournit la
méthode.

Un petit exercice de calcul mental à proposer aux écoliers.
Un rapport des ministères de la Santé et de l'Environnement sur les
perturbateurs endocriniens (substances chimiques susceptibles de porter
atteinte à la santé humaine) recommande "d'expertiser au moins 5 substances par an pour évaluer leur caractère perturbateur endocrinien".
C'est probablement le temps qu'il faudrait, et une dizaine de millions
d'euros, pour étudier ces 5 substances sur des "modèles" rats ou souris,
comme on l'a fait jusqu'ici. Sachant que l'on soupçonne des milliers de
substances dans lesquelles nous baignons d'être des perturbateurs
endocriniens, combien faudrait-il de millénaires pour les tester ? Et
pour tester leurs mélanges dans notre corps ? Et combien de milliards
d'euros faudrait-il investir pour connaître leurs effets sur les
rongeurs ?

Sans doute un peu effrayés par ces chiffres, les
ministères ont lancé une consultation publique pour définir "la future
stratégie nationale" d'évaluation des perturbateurs endocriniens.
Antidote Europe y a répondu (2) le 20 septembre 2013, date de clôture de
la consultation. Ce comité scientifique propose une méthode pour
évaluer les perturbateurs endocriniens non pas sur des rongeurs, mais
sur des cellules humaines en culture, de façon fiable pour l'homme et
reproductible. Cette méthode, la toxicogénomique, permet d'évaluer
facilement des milliers de substances par an (et non 5) pour un coût de
l'ordre du millième de celui des tests sur des animaux. Cette méthode
est parfaitement adaptée pour évaluer les effets des substances pures,
de leurs métabolites et de leurs mélanges, sur l'homme, la femme, les
bébés, les enfants, les adolescents, les adultes et les séniors, en plus
selon leurs ethnies.

Antidote Europe reste à la disposition des
autorités en charge de la santé publique pour fournir un programme
détaillé et une expertise technique.

Antidote Europe